Le syndicat des fermiers TLU a critiqué le gouvernement pour son «manque de volonté ou son incapacité» d’assurer la sécurité des citoyens concernant les attaques meurtrières visant les fermiers.
«Les Sud-Africains ne sont pas en sécurité que ce soit chez eux, dans les lieux de travail, en vacances, dans les villes, dans les villages, dans les zones rurales ou dans les fermes», a indiqué le président de la TLU, Henry Geldenhuys, soulignant que «les agriculteurs sont en première ligne dans la guerre contre le crime en Afrique du Sud».
Les attaques contre des fermes en Afrique du Sud sont des crimes violents avec viol et vol qui ciblent dans la majorité les propriétaires Blancs. Plusieurs personnes dénoncent le complot du génocide du blanc.
Samedi dernier, plusieurs centaines de fermiers en colère ont à nouveau manifesté dans la capitale Pretoria pour dénoncer d’un jeune fermier blanc de 21 ans, retrouvé attaché par le cou à un poteau.
Ils ont également dénoncé l’assassinat d’une agricultrice de 44 ans, étranglée à mort après avoir été agressée sexuellement.
« Le président Ramaphosa doit intervenir et reconnaître que des fermiers se font assassiner en Afrique du Sud. Il ne doit pas dire au monde que cela n’arrive pas, parce que cela arrive. Je veux aussi qu’il condamne ces attaques avec une grande fermeté pour que cela n’arrive plus, parce que si le gouvernement ne réagit pas, c’est nous qui le ferons », a dit Kallie Roux, organisateur de la manifestation.