L’ancien président, Jacob Zuma, a été convoqué pour témoigner devant la Commission judiciaire sur la « capture de l’État », qui enquête sur les allégations de corruption et de fraude survenues durant son mandat.
Le président de la Commission, Raymond Zondo, dispose de plusieurs options après que M. Zuma ait quitté la commission sans autorisation, avant même la fin de son audience.
Selon des juristes, explique-t-il, M. Zondo peut soit émettre un mandat d’arrêt contre l’ex-président, soit renvoyer l’affaire devant le parquet national pour l’inculper d’outrage à la Commission.
Zondo, qui avait convoqué l’ancien président à comparaître devant la commission entre le 16 et le 20 novembre pour donner sa version des faits, a affirmé que la commission « réfléchirait » sur la décision à prendre face à cette conduite de M. Zuma qu’il a décrite comme « une question très sérieuse ».