A l’ère de la mondialisation, les migrations entraînent fatalement de nouveaux défis pour l’Europe, en l’occurrence le bien-être économique, le développement et la cohésion sociale. En effet, aussi vieux que le monde, le phénomène de la migration ne cesse de donner du fil à retordre aux Etats membres du Conseil de l’Europe qui se trouvent de plus en plus confrontés à ses différents problèmes.
«Migrations économiques, cohésion sociale et développement, vers une approche intégrée» tel était le thème choisi pour la huitième conférence consacrée au problème de la migration tenue les 4 et 5 septembre à Kiev, en Ukraine, par les 47 Etats qui composent le Conseil de l'Europe, en plus de certains pays observateurs et organisations gouvernementales et non gouvernementales.
Cette conférence vient à point nommé pour examiner les moyens concrets de garantir une gestion efficace des flux migratoires et de veiller à ce que les migrations contribuent favorablement au développement des pays d'origine, de transit et de destination. Elle met en exergue la nécessité impérieuse d'élaborer une approche politique globale, intégrée et crédible pour le traitement des problèmes actuels et futurs en matière de migrations que seule une politique européenne commune saura efficacement venir à bout et faire face à ce phénomène.
Il est à signaler que le Conseil européen a adopté, en décembre 2005, « L’approche globale sur la question des migrations » ainsi qu’un plan d’action en découlant, intitulé « Priorités d'actions centrées sur l'Afrique et la Méditerranée».
Cette approche globale sur la question des migrations s'appuie sur une conception bien intégrée qui se décline en un certain nombre d’éléments, à savoir : analyse minutieuse et raisonnée des motifs de fuite, large coopération en matière de politique de développement, lutte contre la pauvreté et aide humanitaire, mise en place de systèmes efficaces de gestion des frontières et d’asile propres aux pays de transit, respect des obligations de réadmission des ressortissants nationaux par les pays d’origine conformément au droit international, ainsi que recherche de possibilités permettant une meilleure valorisation des avantages d’une migration légale, notamment à travers une migration temporaire ou circulaire.
Les migrations internationales en Europe se caractérisent par un accroissement spectaculaire de migrants et d’immigrés. Ceci est dû d’une part, aux effets conjugués du développement de la mobilité internationale de la main d’oeuvre à l’ère de la mondialisation, de l'évolution des besoins et des structures des marchés nationaux du travail et d'une demande et d'une offre de plus en plus internationalisée de main-d'oeuvre. D’autre part, cette augmentation est une réponse aux problèmes qui découlent du déclin et du vieillissement apparent de la population dans les pays plus développés. Les pays européens, qui considèrent d’un oeil nouveau le potentiel offert par les migrations économiques en termes de développement, sont de plus en plus favorables à une rationalisation des flux migratoires par le biais d’une approche globale de la gestion des migrations fondée sur la coopération entre pays de destination et pays d’origine.
Tout le monde s’accorde à dire que les migrations constituent un moteur de croissance et un levier de développement pour toutes les parties concernées – pays de destination, pays d’origine et migrants eux-mêmes. Dans les pays d’accueil, elles entraînent un rajeunissement de la main-d’oeuvre, rendent économiquement viables des secteurs traditionnels tels que l’agriculture et les services, soutiennent les systèmes de sécurité et de protection sociales et répondent à la demande de compétences émanant des nouvelles industries de haute technologie. Dans les pays d’origine des migrants, leur contribution positive provient des transferts de capitaux (transferts de fonds et investissements), des transferts de technologies et de compétences essentielles, des migrations de retour ainsi d’un accroissement des exportations et des échanges commerciaux internationaux facilités par les relations transnationales entre communautés.
Ceci étant, il est tout à fait légitime et nécessaire que le Conseil d’Europe recommande aux gouvernements européens de veiller au renforcement du dialogue et de la coopération entre pays d'accueil, de transit et d'origine afin de cerner leurs priorités communes, de développer et de partager les avantages des migrations par le biais d'initiatives de co-développement et le transfert de capital, de compétences et de technologies par les immigrés vers leur pays d'origine, ainsi que pour faciliter leur intégration. Des mesures concrètes sont préconisées également pour protéger les droits de l'homme des groupes de migrants vulnérables, et pour combattre le racisme, la xénophobie et la violence à l'égard des migrants. Il est recommandé aussi de revoir les possibilités légales de migration, de favoriser l'emploi sur la base des principes d'égalité de traitement et de non-discrimination sur le marché du travail, tout en luttant efficacement contre les migrations irrégulières, notamment contre les employeurs et les réseaux criminels qui profitent du travail des immigrés clandestins.
D’autres mesures de nature à faciliter l’intégration des immigrés ont été avancées, à savoir de développer un système fiable de validation des compétences et des qualifications acquises de manière formelle et informelle à l'étranger, d'améliorer effectivement l'accès à l'éducation, à la santé, à la protection sociale, à l'emploi et au logement, ainsi qu'aux programmes visant à aider les immigrés à apprendre la langue et à se familiariser avec la culture de la société d'accueil.
Cette conférence vient à point nommé pour examiner les moyens concrets de garantir une gestion efficace des flux migratoires et de veiller à ce que les migrations contribuent favorablement au développement des pays d'origine, de transit et de destination. Elle met en exergue la nécessité impérieuse d'élaborer une approche politique globale, intégrée et crédible pour le traitement des problèmes actuels et futurs en matière de migrations que seule une politique européenne commune saura efficacement venir à bout et faire face à ce phénomène.
Il est à signaler que le Conseil européen a adopté, en décembre 2005, « L’approche globale sur la question des migrations » ainsi qu’un plan d’action en découlant, intitulé « Priorités d'actions centrées sur l'Afrique et la Méditerranée».
Cette approche globale sur la question des migrations s'appuie sur une conception bien intégrée qui se décline en un certain nombre d’éléments, à savoir : analyse minutieuse et raisonnée des motifs de fuite, large coopération en matière de politique de développement, lutte contre la pauvreté et aide humanitaire, mise en place de systèmes efficaces de gestion des frontières et d’asile propres aux pays de transit, respect des obligations de réadmission des ressortissants nationaux par les pays d’origine conformément au droit international, ainsi que recherche de possibilités permettant une meilleure valorisation des avantages d’une migration légale, notamment à travers une migration temporaire ou circulaire.
Les migrations internationales en Europe se caractérisent par un accroissement spectaculaire de migrants et d’immigrés. Ceci est dû d’une part, aux effets conjugués du développement de la mobilité internationale de la main d’oeuvre à l’ère de la mondialisation, de l'évolution des besoins et des structures des marchés nationaux du travail et d'une demande et d'une offre de plus en plus internationalisée de main-d'oeuvre. D’autre part, cette augmentation est une réponse aux problèmes qui découlent du déclin et du vieillissement apparent de la population dans les pays plus développés. Les pays européens, qui considèrent d’un oeil nouveau le potentiel offert par les migrations économiques en termes de développement, sont de plus en plus favorables à une rationalisation des flux migratoires par le biais d’une approche globale de la gestion des migrations fondée sur la coopération entre pays de destination et pays d’origine.
Tout le monde s’accorde à dire que les migrations constituent un moteur de croissance et un levier de développement pour toutes les parties concernées – pays de destination, pays d’origine et migrants eux-mêmes. Dans les pays d’accueil, elles entraînent un rajeunissement de la main-d’oeuvre, rendent économiquement viables des secteurs traditionnels tels que l’agriculture et les services, soutiennent les systèmes de sécurité et de protection sociales et répondent à la demande de compétences émanant des nouvelles industries de haute technologie. Dans les pays d’origine des migrants, leur contribution positive provient des transferts de capitaux (transferts de fonds et investissements), des transferts de technologies et de compétences essentielles, des migrations de retour ainsi d’un accroissement des exportations et des échanges commerciaux internationaux facilités par les relations transnationales entre communautés.
Ceci étant, il est tout à fait légitime et nécessaire que le Conseil d’Europe recommande aux gouvernements européens de veiller au renforcement du dialogue et de la coopération entre pays d'accueil, de transit et d'origine afin de cerner leurs priorités communes, de développer et de partager les avantages des migrations par le biais d'initiatives de co-développement et le transfert de capital, de compétences et de technologies par les immigrés vers leur pays d'origine, ainsi que pour faciliter leur intégration. Des mesures concrètes sont préconisées également pour protéger les droits de l'homme des groupes de migrants vulnérables, et pour combattre le racisme, la xénophobie et la violence à l'égard des migrants. Il est recommandé aussi de revoir les possibilités légales de migration, de favoriser l'emploi sur la base des principes d'égalité de traitement et de non-discrimination sur le marché du travail, tout en luttant efficacement contre les migrations irrégulières, notamment contre les employeurs et les réseaux criminels qui profitent du travail des immigrés clandestins.
D’autres mesures de nature à faciliter l’intégration des immigrés ont été avancées, à savoir de développer un système fiable de validation des compétences et des qualifications acquises de manière formelle et informelle à l'étranger, d'améliorer effectivement l'accès à l'éducation, à la santé, à la protection sociale, à l'emploi et au logement, ainsi qu'aux programmes visant à aider les immigrés à apprendre la langue et à se familiariser avec la culture de la société d'accueil.