Dans un monde de plus en plus globalisé et à l’ère de la mondialisation galopante, les ondes de choc de chaque nouvelle crise mondiale se propagent rapidement pour toucher, à des degrés différents, l’ensemble des pays de ce village planétaire qui est devenu plus que jamais interdépendant et interconnecté.
La crise financière, ou ce qui est considéré comme un véritable tsunami à forte puissance dévastatrice, est sans aucun doute la pire depuis la grande crise de 1929. Elle n’épargne, directement ou indirectement, aucun pays. Ses effets sur les économies du monde restent intimement liés au degré d’implication et à la nature des liens tissés entre le système financier de chaque pays et le système financier des Etats-Unis et de certains pays européens. Ses retombées sur les économies réelles sont indéniables et très perceptibles.
Les pays du Sahel, à l’instar des autres pays africains pauvres et sous-développés, seront certainement touchés par les séquelles de cette nouvelle crise mondiale du XXIème siècle qui risque d'aggraver le sous-développement et la crise alimentaire dans la région et de faire tarir les aides internationales consacrées à la région.
En effet, le climat de grande incertitude qui règne désormais sur les marchés internationaux et la menace d'une récession mondiale pourraient inciter les pays au protectionnisme et à la révision de leurs engagements en matière d'aide internationale au développement.
Ce constat alarmant a été affirmé par le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, estimant que la crise financière pourrait trouver son impact le plus grave dans les pays en développement. “Les plus pauvres et les groupes les plus vulnérables sont ceux qui risquent de ressentir des dégâts importants et dans certains cas, des dégâts permanents”, a-t-il ainsi prévenu.
Pour discuter de cette nouvelle problématique, un séminaire a été organisé par le FMI rassemblant des banquiers africains ainsi que des experts internationaux pour évaluer les retombées de la crise financière mondiale en cours en Afrique et pour discuter des moyens qu'ont à leur disposition les pays du continent africain pour s'en protéger.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a affirmé que l’Afrique subsaharienne, même si sa croissance allait rester solide en 2009, n’échapperait pas aux conséquences de la crise financière. Dans ses "perspectives économiques régionales", le FMI prévoit une croissance pour la région de 6,2% l’année prochaine, après 5,9% en 2008. Hors pétrole, elle devrait être de 6,2% en 2009 après 6,9%.
"Nous sommes inquiets de l’impact global de la crise financière pour les pays africains, étant donné leur dépendance aux exportations de matières premières", a rappelé la directrice du département Afrique au FMI, Antoinette Sayeh, lors d’une conférence de presse à Washington.
Cette inquiétude provient du fait que les pays développés pourraient reconsidérer leurs dépenses consacrées à l’aide ce qui aggrave la vulnérabilité des pays africains et complique davantage la situation vu les grands défis auxquels sont confrontés les pays de la région.
En effet, l’aggravation récente des turbulences financières accroît les risques d’une diminution des flux de ressources en direction de l’ensemble des pays africains sous forme de capitaux privés, d’envois de fonds des travailleurs émigrés et même d’aide publique au développement.
Les experts pointent du doigt l'inflation élevée, l'affaiblissement des monnaies africaines ainsi que la réduction des transferts de fonds en provenance de la diaspora africaine comme des retombées probables de la crise financière mondiale. Les facteurs internes ne manqueront pas de jouer également un rôle dans les pays qui sont les plus exposés aux effets de la crise financière mondiale. Ces effets seront amplifiés par l'incertitude politique caractérisant les pays du Sahel et les conflits récurrents qui plombent cette région.
Ceci étant, les pays du Sahel, comme les autres pays africains, doivent se rendre compte que la croissance de l'économie mondiale ralentira considérablement et que l'afflux d'investissements qu'ils sont habitués à accueillir risque de se raréfier ou de s’évaporer carrément. Pour ce, des solutions particulièrement structurelles, à moyen et à long terme doivent être mises en œuvre pour amortir les effets de cette crise.
La communauté internationale est appelée à porter une attention particulière à cette région africaine pour ne pas la laisser en marge des initiatives en cours et des actions mises en œuvre visant à trouver une réponse idoine aux turbulences actuelles des marchés financiers. Il y va du développement de la région et de sa stabilité.
Les pays du Sahel, à l’instar des autres pays africains pauvres et sous-développés, seront certainement touchés par les séquelles de cette nouvelle crise mondiale du XXIème siècle qui risque d'aggraver le sous-développement et la crise alimentaire dans la région et de faire tarir les aides internationales consacrées à la région.
En effet, le climat de grande incertitude qui règne désormais sur les marchés internationaux et la menace d'une récession mondiale pourraient inciter les pays au protectionnisme et à la révision de leurs engagements en matière d'aide internationale au développement.
Ce constat alarmant a été affirmé par le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, estimant que la crise financière pourrait trouver son impact le plus grave dans les pays en développement. “Les plus pauvres et les groupes les plus vulnérables sont ceux qui risquent de ressentir des dégâts importants et dans certains cas, des dégâts permanents”, a-t-il ainsi prévenu.
Pour discuter de cette nouvelle problématique, un séminaire a été organisé par le FMI rassemblant des banquiers africains ainsi que des experts internationaux pour évaluer les retombées de la crise financière mondiale en cours en Afrique et pour discuter des moyens qu'ont à leur disposition les pays du continent africain pour s'en protéger.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a affirmé que l’Afrique subsaharienne, même si sa croissance allait rester solide en 2009, n’échapperait pas aux conséquences de la crise financière. Dans ses "perspectives économiques régionales", le FMI prévoit une croissance pour la région de 6,2% l’année prochaine, après 5,9% en 2008. Hors pétrole, elle devrait être de 6,2% en 2009 après 6,9%.
"Nous sommes inquiets de l’impact global de la crise financière pour les pays africains, étant donné leur dépendance aux exportations de matières premières", a rappelé la directrice du département Afrique au FMI, Antoinette Sayeh, lors d’une conférence de presse à Washington.
Cette inquiétude provient du fait que les pays développés pourraient reconsidérer leurs dépenses consacrées à l’aide ce qui aggrave la vulnérabilité des pays africains et complique davantage la situation vu les grands défis auxquels sont confrontés les pays de la région.
En effet, l’aggravation récente des turbulences financières accroît les risques d’une diminution des flux de ressources en direction de l’ensemble des pays africains sous forme de capitaux privés, d’envois de fonds des travailleurs émigrés et même d’aide publique au développement.
Les experts pointent du doigt l'inflation élevée, l'affaiblissement des monnaies africaines ainsi que la réduction des transferts de fonds en provenance de la diaspora africaine comme des retombées probables de la crise financière mondiale. Les facteurs internes ne manqueront pas de jouer également un rôle dans les pays qui sont les plus exposés aux effets de la crise financière mondiale. Ces effets seront amplifiés par l'incertitude politique caractérisant les pays du Sahel et les conflits récurrents qui plombent cette région.
Ceci étant, les pays du Sahel, comme les autres pays africains, doivent se rendre compte que la croissance de l'économie mondiale ralentira considérablement et que l'afflux d'investissements qu'ils sont habitués à accueillir risque de se raréfier ou de s’évaporer carrément. Pour ce, des solutions particulièrement structurelles, à moyen et à long terme doivent être mises en œuvre pour amortir les effets de cette crise.
La communauté internationale est appelée à porter une attention particulière à cette région africaine pour ne pas la laisser en marge des initiatives en cours et des actions mises en œuvre visant à trouver une réponse idoine aux turbulences actuelles des marchés financiers. Il y va du développement de la région et de sa stabilité.