Comment concrétiser l’intégration et la complémentarité économique maghrébine en transcendant les différends politiques et en surmontant les divers obstacles qui plombent la construction d’un bloc économique régional fort et bien intégré?
Telle est, en substance, la question centrale à laquelle il faudrait trouver une réponse immédiate et décisive qui engage l’avenir de toute la région du Maghreb.
La Conférence sur l'intégration régionale et la promotion des projets communs dans les pays du Maghreb et la visite effectuée dans cette région du Directeur Général du Fonds Monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn (DSK) a remis de nouveau sur le tapis la question cruciale de l’intégration et de la complémentarité au niveau maghrébin.
En effet, si les pays maghrébins effectuent environ 80% de leurs échanges avec l'Union Européenne, il n’en demeure pas moins que le commerce régional enregistre un taux dérisoire ne dépassant pas 3% du total de leurs échanges. Le manque à gagner ou ce que d’aucuns qualifient du gâchis du «non Maghreb» du fait de l'absence de l'intégration régionale est estimé à environ 2% du PIB de la région, ce qui est de l’avis de tous les observateurs inacceptable dans ce contexte économique mondial difficile qui pousse les pays à plus de rapprochement, de coordination et de regroupement dans des blocs et ensembles économiques forts et intégrés.
Certes, les problèmes politiques n’arrangent pas les choses, mais il y a tout de même un fort potentiel à exploiter en déclenchant une dynamique régionale. Ceci étant, il est de l’intérêt de cette région d’activer les différents mécanismes à même de donner un coup d’accélérateur à la construction maghrébine en passant à la vitesse supérieure.
La formation d'un bloc régional fort, efficace et bien intégré aura certainement des retombées bénéfiques au profit de la région du Maghreb dans la mesure où elle permet le renforcement du pouvoir de négociations des pays maghrébins vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux, élargit la taille du marché ce qui se traduit par des gains d'efficience importants, attire les Investissements Directs Etrangers (IDE) et accroît le volume des échanges intermaghrébins.
Dominique Strauss-Kahn (DSK) n’a pas manqué de presser les pays du Maghreb « à dépasser la question des conflits pour avancer dans l'intégration économique. L'Union économique s'est faite, souligne-t-il, avec des pays qui avaient fait la guerre longtemps et qui ont dépassé leurs différends politiques pour construire leur bien-être économique collectif. Au Maghreb, il y a beaucoup à faire, mais cette intégration pourrait se faire petit à petit pour permettre la création d'une grande puissance économique en commençant par la création d'un instrument financier à l'échelle du Maghreb».
L’urgence d’une dynamique économique intégrative implique l’élaboration d’une vision commune et partagée pour l'avenir de l'espace régional maghrébin et l’opérationnalisation de la Banque Maghrébine d'Investissement et du Commerce Extérieur (BMICE), laquelle contribuera certainement à l'édification d'une économie maghrébine compétitive et intégrée.
La construction d'une communauté économique maghrébine passe inéluctablement par la définition des leviers et opportunités de développement maghrébin en tenant en considération les mutations de l’environnement externe et de l’évolution de l’économie mondiale.
La réussite de cette intégration économique reste tributaire du renforcement de la coopération intermaghrébine et de la mise en œuvre de mécanismes efficaces, efficients et rénovés de coordination, d'harmonisation des politiques sectorielles, de complémentarité et de spécialisation des économies maghrébines en impliquant particulièrement les opérateurs privés et libérant les initiatives fédératrices de bonne foi et de bon voisinage.
La Conférence sur l'intégration régionale et la promotion des projets communs dans les pays du Maghreb et la visite effectuée dans cette région du Directeur Général du Fonds Monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn (DSK) a remis de nouveau sur le tapis la question cruciale de l’intégration et de la complémentarité au niveau maghrébin.
En effet, si les pays maghrébins effectuent environ 80% de leurs échanges avec l'Union Européenne, il n’en demeure pas moins que le commerce régional enregistre un taux dérisoire ne dépassant pas 3% du total de leurs échanges. Le manque à gagner ou ce que d’aucuns qualifient du gâchis du «non Maghreb» du fait de l'absence de l'intégration régionale est estimé à environ 2% du PIB de la région, ce qui est de l’avis de tous les observateurs inacceptable dans ce contexte économique mondial difficile qui pousse les pays à plus de rapprochement, de coordination et de regroupement dans des blocs et ensembles économiques forts et intégrés.
Certes, les problèmes politiques n’arrangent pas les choses, mais il y a tout de même un fort potentiel à exploiter en déclenchant une dynamique régionale. Ceci étant, il est de l’intérêt de cette région d’activer les différents mécanismes à même de donner un coup d’accélérateur à la construction maghrébine en passant à la vitesse supérieure.
La formation d'un bloc régional fort, efficace et bien intégré aura certainement des retombées bénéfiques au profit de la région du Maghreb dans la mesure où elle permet le renforcement du pouvoir de négociations des pays maghrébins vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux, élargit la taille du marché ce qui se traduit par des gains d'efficience importants, attire les Investissements Directs Etrangers (IDE) et accroît le volume des échanges intermaghrébins.
Dominique Strauss-Kahn (DSK) n’a pas manqué de presser les pays du Maghreb « à dépasser la question des conflits pour avancer dans l'intégration économique. L'Union économique s'est faite, souligne-t-il, avec des pays qui avaient fait la guerre longtemps et qui ont dépassé leurs différends politiques pour construire leur bien-être économique collectif. Au Maghreb, il y a beaucoup à faire, mais cette intégration pourrait se faire petit à petit pour permettre la création d'une grande puissance économique en commençant par la création d'un instrument financier à l'échelle du Maghreb».
L’urgence d’une dynamique économique intégrative implique l’élaboration d’une vision commune et partagée pour l'avenir de l'espace régional maghrébin et l’opérationnalisation de la Banque Maghrébine d'Investissement et du Commerce Extérieur (BMICE), laquelle contribuera certainement à l'édification d'une économie maghrébine compétitive et intégrée.
La construction d'une communauté économique maghrébine passe inéluctablement par la définition des leviers et opportunités de développement maghrébin en tenant en considération les mutations de l’environnement externe et de l’évolution de l’économie mondiale.
La réussite de cette intégration économique reste tributaire du renforcement de la coopération intermaghrébine et de la mise en œuvre de mécanismes efficaces, efficients et rénovés de coordination, d'harmonisation des politiques sectorielles, de complémentarité et de spécialisation des économies maghrébines en impliquant particulièrement les opérateurs privés et libérant les initiatives fédératrices de bonne foi et de bon voisinage.