Le bilan de l’attaque du mercredi contre un camp militaire dans le centre du pays fait état de dix militaires maliens tués et une dizaine de blessés.
Cette attaque qui s’est déroulée à Boni, entre Douentza et Hombori, dans la région de Mopti, a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.
Les assaillants, lourdement armés, à bord d’un véhicule blindé, des pickups et des motos ont attaqué le camp vers 6h, selon un responsable sécuritaire et un porte-parole de l’armée française.
Les dépouilles ont été acheminées par un hélicoptère de la mission de l’ONU (Minusma) à l’aéroport de Sévaré, près de Mopti, et les blessés évacués vers un hôpital, selon des responsables locaux.
Le porte-parole de l’armée française, le colonel Frédéric Barbry, a indiqué que l’armée malienne a reçu l’appui aérien de Barkhane, force antijihadiste française stationnée au Sahel.
Un drone, ainsi que des mirages 2000 et deux hélicoptères Tigre ont été engagés contre les terroristes. Une vingtaine de jihadistes ont été éliminés et le véhicule blindé ainsi que 16 motos avaient été détruits.