Le recours aux ceintures explosives par les terroristes en Mauritanie est une première dans le registre macabre du terrorisme fondamentaliste. Ce changement de mode opératoire montre la radicalisation meurtrière des groupes terroristes islamistes dans la région du Sahel et leur intention malveillante d’ébranler la paix et la sécurité dans ce pays qui vient juste d’élire son président.
En effet, pour la première fois de son histoire, la Mauritanie vient d’être la cible d'un attentat-suicide commis samedi 8 août par un jeune kamikaze qui s'est tué en actionnant sa ceinture d'explosifs près de l'ambassade de France à Nouakchott, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne.
Le kamikaze était un mauritanien âgé de 22 ans. Il est formellement identifié comme un membre de la mouvance jihadiste d'Al-Qaïda. Il faisait partie des terroristes qui s’activent dans la région du Sahel ayant fui les représailles de l’armée malienne appuyée par la France.
L'attentat suicide de Nouakchott marque un tournant dangereux de mauvais augure qui nécessite de plus en plus de vigilance et demande une veille sécuritaire sans relâche en concertation avec l’ensemble des pays de la région. C’est un nouveau mode opératoire et une nouvelle typologie de menace qui s’ajoute à d’autres procédés meurtriers du terrorisme dans la région.
Cette attaque intervient un mois et demi après l'assassinat d'un Américain à Nouakchott, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Elle a lieu également trois jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie.
« La France condamne avec la plus grande fermeté » cet attentat, a déclaré dans un communiqué le Ministère Français des Affaires Etrangères, qui "exprime aux autorités mauritaniennes son entière solidarité face à cet acte de terrorisme". "La France réaffirme sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien", ajoute-t-on.
Pour le Secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, l'attentat « est sans doute à relier à cette investiture du nouveau président qui a été très ferme dans ses propos en condamnant le terrorisme et en disant qu'il allait s'y attaquer ».
Dans son discours d'investiture comme président du pays, M. Ould Abdel Aziz avait assuré qu'il « ne ménagerait aucun effort pour lutter contre le terrorisme et ses causes ».
Il faut rappeler que Mohamed Ould Abdel Aziz, investi le 5 août président de la Mauritanie, avait évoqué « le terrorisme naissant" dans son pays où "une jeunesse parfois égarée" est "embrigadée », dans une interview accordée avant l'attentat-suicide commis samedi à Nouakchott « Il s'agit chez nous d'un terrorisme naissant » affirmait M. Ould Abdel Aziz dans cet entretien au magazine New African.
«Comme tous les pays, nous avons une jeunesse parfois égarée, qui se trouve prise dans les mailles du filet, elle est alors embrigadée, entraînée et se retourne parfois contre son propre pays. Nous devons combattre ce phénomène, en coordination avec d'autres pays partenaires » avait-il ajouté. « Il faut aussi protéger notre jeunesse en luttant contre la pauvreté, l'exclusion et la misère, qui pourraient la conduire à se jeter dans les bras du terrorisme» avait-il poursuivi.
L’attentat-suicide de Nouakchott est révélateur de la gravité de la menace qui plane non seulement sur la Mauritanie mais aussi sur l’ensemble des pays de la région. Le nouveau mode opératoire des terroristes interpelle de façon urgentissime l’ensemble de la communauté internationale pour apporter toute l’aide nécessaire et toute l’expertise à même d’éradiquer ce mal qui gangrène la région du Sahel.
Le kamikaze était un mauritanien âgé de 22 ans. Il est formellement identifié comme un membre de la mouvance jihadiste d'Al-Qaïda. Il faisait partie des terroristes qui s’activent dans la région du Sahel ayant fui les représailles de l’armée malienne appuyée par la France.
L'attentat suicide de Nouakchott marque un tournant dangereux de mauvais augure qui nécessite de plus en plus de vigilance et demande une veille sécuritaire sans relâche en concertation avec l’ensemble des pays de la région. C’est un nouveau mode opératoire et une nouvelle typologie de menace qui s’ajoute à d’autres procédés meurtriers du terrorisme dans la région.
Cette attaque intervient un mois et demi après l'assassinat d'un Américain à Nouakchott, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Elle a lieu également trois jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie.
« La France condamne avec la plus grande fermeté » cet attentat, a déclaré dans un communiqué le Ministère Français des Affaires Etrangères, qui "exprime aux autorités mauritaniennes son entière solidarité face à cet acte de terrorisme". "La France réaffirme sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien", ajoute-t-on.
Pour le Secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, l'attentat « est sans doute à relier à cette investiture du nouveau président qui a été très ferme dans ses propos en condamnant le terrorisme et en disant qu'il allait s'y attaquer ».
Dans son discours d'investiture comme président du pays, M. Ould Abdel Aziz avait assuré qu'il « ne ménagerait aucun effort pour lutter contre le terrorisme et ses causes ».
Il faut rappeler que Mohamed Ould Abdel Aziz, investi le 5 août président de la Mauritanie, avait évoqué « le terrorisme naissant" dans son pays où "une jeunesse parfois égarée" est "embrigadée », dans une interview accordée avant l'attentat-suicide commis samedi à Nouakchott « Il s'agit chez nous d'un terrorisme naissant » affirmait M. Ould Abdel Aziz dans cet entretien au magazine New African.
«Comme tous les pays, nous avons une jeunesse parfois égarée, qui se trouve prise dans les mailles du filet, elle est alors embrigadée, entraînée et se retourne parfois contre son propre pays. Nous devons combattre ce phénomène, en coordination avec d'autres pays partenaires » avait-il ajouté. « Il faut aussi protéger notre jeunesse en luttant contre la pauvreté, l'exclusion et la misère, qui pourraient la conduire à se jeter dans les bras du terrorisme» avait-il poursuivi.
L’attentat-suicide de Nouakchott est révélateur de la gravité de la menace qui plane non seulement sur la Mauritanie mais aussi sur l’ensemble des pays de la région. Le nouveau mode opératoire des terroristes interpelle de façon urgentissime l’ensemble de la communauté internationale pour apporter toute l’aide nécessaire et toute l’expertise à même d’éradiquer ce mal qui gangrène la région du Sahel.