Sonatrach, l’entreprise publique algérienne d’hydrocarbures est une véritable boîte noire du pouvoir algérien.
Sonatrach a été visée pour corruption, versement de pots-de-vin, escroquerie et abus de confiance par plusieurs juges mais sans résultats.
La Sonatrach assurait et assure des recettes en devises pour la junte algérienne.
Aujourd’hui, après 60 ans d’indépendance, le peuple algérien qui a fondé tous ses espoirs sur l’entreprise publique d’hydrocarbures pour la construction du pays, constate avec amertume qu’elle a surtout servi à enrichir les généraux corrompus et les dirigeants véreux.
L’Algérie a approvisionné en pétrole et en pétrodollars plusieurs pays en Amérique latine et en Afrique pour compenser son déficit moral sur le plan national et international vis-à-vis de ses pays voisins.
Plusieurs compagnies étrangères avaient contesté la méthode utilisée par Alger pour changer les règles du partage des profits tirés de la production du pétrole et du gaz au milieu des années 2000 sur des règles douteuses.
Le général major Mohamed Medine, dit « Toufik », ex-patron du DRS, les services du renseignement militaire algérien ainsi que ses prédécesseurs et successeurs, seraient des clés dans les transactions souterraines de leurs supérieurs pour le financement des opérations ténébreuses.
Le régime despote militaire algérien, avec son patron le chef de l’Etat major, a toujours affirmé sa stratégie de puissance en utilisant son arme de prédilection le gaz et le pétrole pour faire pression sur les pays européens en connivence avec certains pays de l’ex-bloc de la guerre froide.
Outre le gaz et le pétrole, ‘’l’institution militaire’’ autonome, contrôle et dirige des usines ou des commerces pour la population algérienne.
La quasi-totalité du commerce pour les importations ou les exportations sont du domaine des chefs militaires, avec certaines personnes civiles, généralement des proches.
La junte militaire, avec une présidence civile fantoche, est réellement une ‘’mafia’’, dont ses activités sont soumises à une gérance occulte et verrouillée, cherchant à contrôler les marchés et les activités pour récolter de l’argent et son blanchiment à l’extérieur du pays, narguant les citoyens algériens qui vivent dans la misère malgré la richesse du pays, selon des experts du centre de recherche de l’économie et de géostratégie.