L’ONG Amnesty International demande l’ouverture d’une enquête des Nations Unies sur le massacre de centaine d’innocents civils dans la province du Tigré, en Éthiopie.
Un massacre a eu lieu durant environ 24h les 28 et 29 novembre, de la part des troupes érythréennes qui épaulent les forces armées éthiopiennes dans la région du Tigray, en réaction à une attaque d’un petit groupe de combattants sur une base érythréenne dans la ville d’Aksoum.
La province du Tigré, en proie aux combats, est encore largement coupée du monde, sans véritable accès ni télécommunications. Amnesty parle de multiples crimes de guerre commis à Aksoum. En cause notamment, les troupes érythréennes, alliées d’Addis-Abeba dans ce conflit.
La présence de l’armée érythréenne dans le Tigré ne fait plus de doute pour les pays européens et les États-Unis. C’est d’une seule voix qu’ils l’ont dénoncée mercredi, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, alors que l’Éthiopie, de son côté, continue à le démentir officiellement.