Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta a déclaré que le rapport commandé par le gouvernement rwandais au cabinet d’avocats américain Levy Firestone Muse, « n’est pas une enquête criminelle, mais un rapport d’enquête destiné à clarifier des faits historiques ».
Le ministre Biruta, lit-on, a tenu à préciser que ce rapport « ne constitue pas une réponse directe au rapport de la Commission Duclert publié par la France il y a près d’un mois », soulignant que cette enquête vise à affirmer les conclusions françaises et éclairer davantage l’implication de la France dans le génocide de 1994.
Ce rapport, publié par le gouvernement rwandais après trois ans d’enquête, est basé sur un large éventail de recherches et d’archives différentes, dont certaines n’avaient pas été consultées auparavant, ainsi que sur des documentaires et des informations émanant de gouvernements, d’ONGs et d’universitaires.