La Petroleum authority of Uganda (PAOU) a annoncé que des appels d’offres seront lancés en décembre 2021, pour procéder à la première phase du développement de différentes infrastructures énergétiques nationales.
L’information a été révélée par la directrice des services de soutien technique de la PAOU, Peninah Aheebwa, au cours d’un programme destiné à la formation de la jeunesse.
Selon la responsable, le développement desdites installations pétrolières prendra en compte la construction d’une raffinerie, du pipeline EACOP reliant l’Ouganda à la Tanzanie et l’achèvement du réseau routier pétrolier dans la région d’Albertine Graben.
Par ailleurs, la pression qu’exercent depuis plusieurs mois les organisations de protection de l’environnement sur les financiers du projet pétrolier ougandais du lac Albert est en train de se concrétiser.
Plusieurs institutions bancaires qui s’étaient déjà engagées à financer le pipeline EACOP destiné à acheminer le brut ougandais vers le port tanzanien de Tanga ont renoncé récemment à y participer, mettant en péril la réalisation du projet alors que la décision finale d’investissement a été prise le mois dernier.
Pour contrecarrer le plan de Total et de ses partenaires, des associations de protection de l’environnement telles que Greenpeace ont produit des rapports montrant que les émissions du conduit afficheront 34,3 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Pourtant, l’étude d’impact environnemental du projet avait été validée par les autorités ougandaises en décembre 2020.