Le gouvernement de transition du Tchad a rejeté les accusations de « crimes de guerre » formulées par des associations de défense des droits humains à l’encontre de l’armée tchadienne.
Ces accusations constituent une « tentative vaine de décrédibilisassions (…) Nous sommes sereins, nous n’avons absolument rien à nous reprocher », a réagi Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication du Tchad et porte-parole du gouvernement.
Quatre organisations de défense des droits humains ont récemment adressé un dossier au nouveau procureur de la Cour pénale internationale (CPI), lui demandant d’enquêter sur « des crimes de guerre » commis contre la rébellion du Fact ainsi que des crimes contre des civils.
« Les organisations de droit de l’homme sont allées visiter des prisonniers du Fact dans des prisons régulières, les prisonniers politiques sont respectés. Quant aux populations civiles, ce sont des informations tout à fait infondées. On cherche à décrédibiliser, en vain, notre gouvernement et ça ne marchera pas », a déclaré M. Koulamallah.