L’Ouganda est devenu officiellement le 63e pays partenaire du mouvement mondial «Océans propres», lancé en 2017 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour lutter contre la pollution marine par les déchets plastiques.
L’engagement du gouvernement ougandais dans ce mouvement mondial se justifie par l’état de dégradation avancée de ses écosystèmes, notamment le lac Victoria (68.800 km2) où 20 % des espèces sont menacées de disparition.
Le PNUE soutiendra l’Ouganda dans l’élaboration d’un plan d’action national visant à lutter contre les décharges sauvages et la pollution plastique, a affirmé Tom Okurut, le directeur exécutif de l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (Nema) dans une déclaration à la presse, indiquant que de nombreux facteurs ont retardé l’application des textes de loi en faveur de l’interdiction des plastiques en Ouganda.
«Je suis convaincu que le fait de rejoindre la campagne mondiale Océans propres contribuera grandement à développer la conviction des Ougandais et des autres citoyens du monde d’adopter des alternatives plus durables », a-t-il ajouté.