Plus de 260.000 hectares de forêts sont perdus annuellement au Zimbabwe, a révélé vendredi la Commission zimbabwéenne des forêts, tirant la sonnette d’alarme sur le phénomène d’abattage illicite des arbres dans le pays.
«Les arbres et les forêts constituent un élément essentiel pour l’élimination du dioxyde de carbone de l’atmosphère et l’atténuation du réchauffement de la planète, contribuant ainsi à la lutte contre les changements climatiques», a souligné la Commission dans un communiqué.
Elle a précisé également qu’en plus de ce rôle, «les forêts agissent comme un maillon essentiel du cycle hydrologique qui est responsable de la formation des précipitations».
Dans cette optique, poursuit la même source, une campagne de lutte contre l’abattage illicite des arbres a été lancée par la Commission en partenariat avec plusieurs organes de l’Etat, notamment les services de police et l’Agence de gestion de l’Environnement.
«Actuellement, l’accent est mis sur le respect des lois et procédures pertinentes pour protéger nos ressources forestières», a déclaré le directeur de la Commission, Abednigo Marufu.
Il a ainsi souligné que des équipes seraient déployées dans tous les points chauds d’exploitation illégale de bois pour vérifier et faire respecter la conformité des personnes impliquées dans l’acquisition, le transport, la transformation et le commerce du bois de chauffage, ainsi que des autres produits forestiers.