Le classement du delta du Saloum dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco a contribué à booster le développement touristique de la zone, a indiqué Mahécor Diouf, gestionnaire de cette réserve de biodiversité située dans la région de Fatick.
« Ce classement a eu des effets sur le plan touristique », a confié Diouf à l’agence sénégalaise de presse APS, en marge du séminaire annuel de ce média public tenu ce weekend à Toubacouta, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
Selon le gestionnaire du delta du Saloum, le nombre de touristes qui viennent visiter le site a doublé depuis qu’il a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2011.
Il est passé de 3.000 touristes par an, dans la période comprise entre 2003 et 2009, à 6.000 touristes, juste avant la pandémie de covid-19. Les structures d’hébergement sont passées dans le même temps de « 15 à une trentaine d’hôtels », a-t-il indiqué.
Situé à l’ouest du Sénégal, le Parc national du delta du Saloum est l’un des six parcs nationaux de ce pays africain (le second après celui du Niokolo-Koba), avec une superficie de 76.000 hectares. Le site a été inscrit au patrimoine mondial en 2011, ainsi qu’au titre de réserve de biosphère en 1980 par l’Unesco et en tant que site Ramsar en 1984 pour l’importance de ses zones humides.