Le rapport de la Commission judiciaire d’enquête sur la corruption dont la première partie a été publiée début janvier, « dépeint une image profondément troublante de la façon dont la démocratie a été compromise avec une intention criminelle ».
Le rapport a levé le voile sur la manière dont plusieurs institutions publiques ont été infiltrées, pillées et endommagées, notamment la compagnie aérienne SAA, l’administration des impôts (Sars) et le ministère de la communication, entre autres, selon le chef d’État Cyril Ramaphosa.
Par ailleurs, l’année 2022 risque d’être plus difficile pour l’économie sud-africaine qui fait face à un ralentissement de la croissance et à des défis financiers et structurels majeurs, a indiqué le cabinet de conseil sud-africain Momentum Investments.
La croissance du PIB sud-africain ne devrait pas dépasser 2% en 2022 et 1,8% en 2023, avec un taux d’inflation de 4,6% et de 4,3% respectivement, a déclaré Sanisha Packirisamy, économiste chez Momentum Investments.
Il a expliqué que parmi les risques de croissance les plus significatifs pour le pays figurent la baisse de la demande mondiale, les prix des matières premières plus faibles, les contraintes d’approvisionnement en électricité, les problèmes de chômage persistants et les inquiétudes persistantes autour de la pandémie du coronavirus.