Les autorités rwandaises sont en « alerte maximal » face à la fièvre jaune, une maladie virale grave dont des cas ont récemment été détectés dans la région d’Afrique de l’Est pour la première fois depuis des décennies.
Le ministère rwandais de la Santé a pris des mesures visant à prévenir cette maladie infectieuse, faisant savoir que les voyageurs internationaux souhaitant se rendre au Rwanda en provenance des pays où l’épidémie a été signalée sont tenus de fournir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune.
Citant un communiqué publié lundi par le ministère de la Santé, les autorités ont averti les citoyens rwandais et les voyageurs contre cette infection virale, potentiellement mortelle, en appelant à la vigilance. Et les autorités rwandaises ont également publié une liste des pays qui présentent un risque de transmission de la fièvre jaune.
Les nouvelles mesures adoptées par le gouvernement visent à répondre aux protocoles sanitaires publiées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir la propagation de la maladie.
Le Centre biomédical du Rwanda (RBC), relevant du ministre de la Santé, s’est mobilisé pour fournir les services de vaccination contre la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique, due au virus de la fièvre jaune, un arbovirus. Le virus est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques appartenant aux genres Aedes et Haemagogus.
La maladie est endémique en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique Centrale. Le taux de mortalité est élevé, entre 20 et 60% selon les épidémies. Il existe un vaccin efficace et sûr, qui permet une protection à long terme. La maladie refait son apparition dans certains pays africains et sud-américains où la couverture vaccinale est faible.