Au moins 24 personnes ont été tuées dans une attaque perpétrée dans la soirée de samedi par des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle ougandais basé dans l’est de la RDC et rallié à l’Etat islamique en Afrique centrale, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des sources sécuritaires locales.
Une dizaine de rebelles des ADF ont fait incursion dans le village de Samboko, situé entre le territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu et le territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri, en tirant plusieurs coups de feu, et ils se sont ensuite introduits dans des maisons des civils pour commettre les massacres et ont brûlé plusieurs maisons, selon les mêmes sources.
Selon la Radio Okapi, soutenue par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), les forces armées de la RDC (FARDC) basées dans la zone sont intervenues pour chasser ces assaillants, qui ont également pris en otage une dizaine de civils.
Plusieurs corps ont été retrouvés dans la journée de dimanche par la population locale, ont indiqué des sources locales.
Par ailleurs, quatorze civils ont été tués samedi dans deux attaques attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Les ADF ont attaqué la localité Mamove samedi matin. Le bilan est de neuf civils tués : 6 femmes et 3 hommes, deux autres personnes sont blessées et deux maisons sont incendiées », a déclaré Kinos Katuo, président de la société civile de cette localité.
« Nous avons perdu cinq civils, des hommes, tués par des ADF, dans l’attaque de (la localité) de Kisima-centre sur la route Beni-Kasindi », qui conduit à la frontière avec l’Ouganda » a déclaré pour sa part Meleki Mulala de l’organisation « Nouvelle société civile congolaise » dans le secteur de Rwenzori (Nord-Kivu, est).
Présenté par l’organisation Etat islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP en anglais), le groupe ADF est accusé d’être responsable de massacres de milliers de civils en RDC et d’avoir commis des attentats jihadistes en Ouganda.