Migrants : L’Algérie cherche-t-elle à déstabiliser  l’Espagne ou l’Europe toute entière ?

Des migrants d’origine africaine sont morts lors d’une tentative de forcer la clôture pour entrer dans l’enclave espagnole de Melilla.

Près de 2.000 migrants subsahariens ont mené ce nouvel assaut migratoire, vendredi dernier, aux portes de l’Union européenne. Un bilan provisoire fait état d’au moins une vingtaine de migrants morts, et une centaine de blessés, dont des membres des forces de l’ordre espagnoles et marocaines, lors de ce violent assaut, et une enquête est en cours.

Selon une source algérienne, cette opération a été téléguidée par la Présidence Algérienne afin de punir le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez.

Un conseiller du Président Algérien Abdelmadjid Tebboune, qui supervise l’appareil sécuritaire, en connivence avec Amar Belani, envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère algérien des Affaires étrangères, a ordonné, sans l’aval du général Saïd Chanegriha, à un certain « Madi et son groupe » qui se livrent au trafic d’êtres humains,  d’organiser l’opération et de passer à l’action.

Ce groupe de subsahariens, estimé à une quarantaine de personnes, qui a noyauté les migrants subsahariens dans le nord du Maroc, aurait séjourné pendant des mois dans des camps, près des frontières avec le Mali.

Du côté espagnol, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a précisé que les autorités sécuritaires espagnoles avaient travaillé en coordination avec les forces marocaines pour repousser cet assaut.

Selon Pedro Sanchez, ce qui s’est produit à la frontière, c’est l’œuvre des mafias qui se livrent au trafic d’êtres humains.

Suite à cet assaut qui a été minutieusement préparé, au moins une centaine de migrants sont parvenus à rentrer dans l’enclave espagnole.

Des témoins et des images diffusées sur les réseaux sociaux, montrent que les victimes ont trouvé la mort « dans des bousculades et en chutant de la clôture de fer » qui sépare l’enclave espagnole du territoire marocain. Cet assaut a été « marqué par l’usage de méthodes très violentes de la part des migrants », d’après les agences de presse et les médias internationaux.