Le commissaire de police de la province de Gauteng, Elias Mawela, a déclaré que les agents de police étaient assiégés et continuaient d’être assassinés par les criminels.
Entre avril 2021 et mars de cette année, une trentaine d’hommes et de femmes relevant du Service de police sud-africain (SAPS) ont été tués durant l’exercice de leurs fonctions, d’après Mawela qui encourage les policiers à se défendre lorsqu’ils sont attaqués.
Par ailleurs, le responsable a fait savoir que sa province de Gauteng, qui englobe Pretoria et Johannesburg, compte 10 des 33 officiers qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec des criminels durant l’année dernière.
Le pays traverse des difficultés économiques accrues, le gouvernement poursuit des batailles juridiques gigantesque, mettant les contribuables aux abois avec les frais énormes que cela engendre, selon la presse sud africaine, notant que « jour après jour, nous assistons à un gaspillage colossal d’argent, au détournement des biens de la nation et au mépris total des appels à l’aide des plus pauvres ».
« La situation économique et financière des personnes défavorisées entraînera une crise politique qu’aucune puissance militaire ne pourra contenir. Les masses sont démunies et à bout de patience », met en garde la presse.
Elle ajoute que « nos zones de confort ne nous protégeront pas de la tempête de feu qui approche. Le seuil de tolérance a été franchi lors de nombreuses manifestations violentes » qui ont récemment frappé le pays.