Neuf Chinois ont été tués et deux autres blessés graves, sur un site minier de Centrafrique, une attaque dénoncée par le président chinois Xi Jinping qui a appelé lundi à « sévèrement punir » les meurtriers.
L’attaque s’est déroulée dimanche vers 05H00 locales (04H00 GMT) dans la région de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, au centre du pays, a déclaré le maire de la commune, Abel Matchipata.
Les victimes travaillaient sur un site minier de « l’entreprise Gold Coast Group ».
« A l’exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans les autres régions de la Centrafrique est rouge, c’est-à-dire extrêmement élevé », a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, appelant les citoyens chinois « à évacuer au plus vite » les zones dangereuses, d’après un communiqué.
Il s’est également engagé, lundi, à assurer la sécurité des ressortissants et des entreprises chinois en République centrafricaine
La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes rebelles créée en décembre 2020 pour renverser le président Faustin Archange Touadéra, a démenti dimanche dans un communiqué toute implication dans l’attaque.
Elle a dénoncé un acte « ignoble et barbare », a accusé les « mercenaires russes (de l’organisme paramilitaire) Wagner » d’en être à l’origine.
L’attaque n’a pas été revendiquée et les autorités de Bambari ont indiqué qu’ils n’ont aucune piste sur les assaillants et le motif de leur attaque.
La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est le théâtre depuis 2013 d’une guerre civile, très meurtrière dans ses premières années mais qui a baissé d’intensité depuis 2018.