Le taux de croissance élevé des deux dernières décennies a permis de réduire le niveau de pauvreté en Afrique, la part de la population vivant dans l’extrême pauvreté ayant été ramenée de 55 % à 35 % entre 2000 et 2019, selon des données publiées, à l’occasion de la tenue les 20 et 21 mars à Addis-Abeba de la 55ème session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique sous le thème « Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ».
« Néanmoins, 546 millions de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté en 2022. Il est alarmant de constater que des millions de personnes vulnérables sur le continent rejoignent les rangs de la population pauvre du fait des chocs mondiaux, annulant des décennies de progrès », précise-t-on.
La pandémie de Covid-19 a poussé 55 millions d’Africains supplémentaires en dessous du seuil de pauvreté, et l’incidence de la crise en Ukraine devrait encore aggraver le problème, souligne-t-on.
Même lorsque le taux de croissance était élevé en Afrique, toute la population n’en a pas profité de manière égale, est-il indiqué.