Les réserves internationales atteignent plus de 13 Milliards de Dollars, mais les pressions inflationnistes et les baisse des exportations restent des défis, selon la banque centrale (BC).
D’après la Banque nationale d’Angola les réserves internationales nettes (RIN) du pays ont atteint 13,68 milliards de dollars en juin, marquant une baisse d’un milliard de dollars par rapport au mois précédent.
Malgré cela, le gouverneur de la BNA, Manuel Tiago Dias, a affirmé que cette somme pourrait couvrir six mois d’importation de biens et services.
La détérioration du solde du compte courant est également préoccupante, passant de 18,34 milliards de dollars en mai à 8,6 milliards de dollars en juin, principalement en raison d’une chute des exportations de l’ordre de 38%.
Face à cette situation, le Comité de politique monétaire (CPM) a décidé de maintenir le taux d’intérêt de base à 17%, mais le taux des facilités permanentes a été augmenté de 17% à 17,5%.
Le gouverneur Dias a expliqué que cette mesure faisait suite aux pressions inflationnistes résultant des changements du cadre macroéconomique, de la baisse des recettes d’exportation et de la dépréciation du Kwanza, la monnaie nationale.
Le secrétaire d’État aux Finances et au Trésor, Ottoniel dos Santos, a prévu un creusement du déficit budgétaire de l’Angola pour l’année 2023, estimé à 7,4 milliards de kwanzas (environ 9 millions de dollars).
Pour contrer cet impact, le gouvernement a annoncé l’élaboration d’un plan en trois volets, portant sur les dépenses liées aux salaires, au service de la dette et aux biens d’équipement et services essentiels. Ces mesures visent à atténuer les conséquences de ce déficit sur l’économie du pays.