Les Etats-Unis d’Amérique se sont déclarés mercredi « profondément préoccupés » par la situation au Niger, et ont appelé à la libération immédiate du président Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel par des membres de sa garde rapprochée.
« Nous condamnons fermement toute tentative de détenir ou d’entraver le fonctionnement du gouvernement démocratiquement élu du Niger, dirigé par le président Bazoum », a affirmé, dans un communiqué, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
« Nous exigeons spécifiquement que les membres de la garde présidentielle libèrent le président Bazoum et s’abstiennent de toute violence », a-t-il ajouté, en soulignant que le Niger est « un partenaire crucial » pour les Etats-Unis.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa ferme désapprobation envers toute tentative de prise de pouvoir par la force au Niger, selon les propos de son porte-parole Stéphane Dujarric.
Le Niger se positionne comme l’un des derniers alliés des nations occidentales dans une région du Sahel déchirée par la violence jihadiste.
En contraste, ses voisins le Mali et le Burkina Faso sont actuellement dirigés par des militaires putschistes qui ont cherché des partenariats avec la Russie et Wagner via l’Algérie.
Le Niger, pays qui entretient un partenariat privilégié avec la France dans la lutte contre la violence jihadiste, avec ses unités militaires spéciales, sévissant sur plusieurs parties de son territoire, est gouverné par le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, qui est en fonction depuis avril 2021.