Plus de13 millions d’euros ont été octroyés par l’Union européenne (U.E) à la République démocratique du Congo (RDC), pour renforcer la réponse à la crise humanitaire dans l’est du pays, causée par l’insécurité semée par le Rwanda à travers les terroristes du M23.
Ce montant alloué à la RDC représente, selon l’UE, la moitié de l’enveloppe globale de 26,7 millions d’euros destinés à répondre à de multiples crises humanitaires, aggravées par les conflits et les catastrophes liées au climat dans la région des Grands lacs et dans la corne de l’Afrique, plus précisément au Soudan du Sud, en Ouganda, en Somalie et la RDC.
Des combats sont en cours sur plusieurs fronts contre les rebelles du M23 au nord de Goma, dans l’est de la RDC, et provoquent de nouveaux déplacements de populations paniquées.
Les combats ont repris début octobre dans le Nord-Kivu entre la rébellion du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenue par le Rwanda selon de nombreuses sources, et l’armée congolaise (FARDC) alliée à des groupes armés se présentant comme des « patriotes ».
Sake, une localité du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, 20 km à l’ouest de Goma et 7 km au nord de Kirotshe, sur le lac Kivu, est considérée comme une ligne rouge par l’armée et la force de l’ONU en RDC, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco), qui ont annoncé vendredi dernier le lancement d’une opération, appelée « Springbok », destinée à empêcher le M23 de s’en emparer et d’envahir Goma.