L’influence qu’exerce l’Iran dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique, devient chaque jour plus significative du régime des ayatollah, entretenant des relations de plus en plus étroites avec des acteurs politiques et des groupes terroristes qui confirment sa stratégie de confrontation.
Plus loin du territoire iranien, en Afrique, les gardiens de la révolution iraniens, un Etat dans l’Etat iranien, ont établi des relations avec plusieurs pays, collaborant avec le Soudan, les dirigeants militaires algériens, les libanais installés en Côte d’Ivoire, au Sénégal, en Afrique du Sud et autres.
Le soutien des gardiens de la révolution iraniens, à des groupes considérés comme terroristes varient selon les perspectives nationales et régionales. Certains experts estiment que cela s’inscrit dans la politique étrangère iranienne visant à contrer les adversaires régionaux et à défendre ses intérêts stratégiques, y compris ses projets militaires nucléaires.
Principal instrument de cette stratégie, le Hezbollah libanais, déjà accusé d’activités liées au terrorisme en Afrique.
Mais en dépit de cette stratégie d’influence extérieure, l’Iran nie toute implication dans des activités terroristes, affirmant que son engagement international respecte le droit international.
L’Iran couvre ses relations avec les pays africains par des aspects de diversion tels que la coopération économique, politique et culturelle, bien que des sources algériennes mentionnent un soutien iranien au groupe terroriste Front Polisario.
En Irak, après la chute de Saddam Hussein, les liens entre les dirigeants iraniens et les factions chiites ont été renforcés.
Au Liban et en Palestine, l’Iran soutient ouvertement le Hezbollah libanais et le Hamas dans la bande de Gaza.
Quant à la présence militaire iranienne en Syrie, elle crée des tensions avec d’autres acteurs régionaux et internationaux, notamment l’Arabie Saoudite et le Pakistan.
Dans la péninsule arabique, Téhéran apporte non seulement son appui politique aux Houthistes au Yémen, appartenant à la branche zaydite du chiisme, mais leur fournit également un soutien militaire et des armes sophistiquées, dirigées aujourd’hui contre des cibles israéliennes et occidentales dans le golfe d’Aden.
Toute cette stratégie s’inscrit dans la tentative de Téhéran de créer une coalition régionale et internationale, appelée « l’axe de la résistance », réunissant les chiites d’Irak du Liban et du Yémen, la Syrie et le Hamas ainsi que l’Algérie, autant de pays et d’entités non-étatiques aujourd’hui engagés dans le terrorisme, la lutte contre Israël et les pays démocratiques.