Dans cet univers où les alliances se forgent dans l’ombre, les services de renseignement algériens sont devenus un acteur clé du pacte inquiétant avec l’Iran et le Hezbollah Libanais, exacerbant les tensions avec Israël. L’Algérie est devenue le bastion stratégique de l’Iran en Afrique, suscitant ainsi une montée en flèche des hostilités avec Israël.
Le général Yahya Rahim Safavi, conseiller militaire du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré dimanche que toutes les ambassades israéliennes étaient désormais vulnérables après la mort de militaires iraniens lors d’un raid attribué à Israël contre un bâtiment diplomatique iranien à Damas.
Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, a pour sa part réaffirmé la détermination de son pays à « punir » Israël. Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a jugé de son côté « inéluctable » la riposte de l’Iran à cette frappe imputée à Israël.
Depuis l’attaque attribuée à Israël, les répercussions se font sentir à travers le continent africain. Le pouvoir algérien se retrouve au cœur d’un conflit latent entre l’Iran et Israël.
L’Algérie, sous la tutelle du général Saïd Chengriha, est désormais sous les projecteurs en tant que base arrière stratégique pour l’Iran. Les experts en géopolitique craignent que cette escalade ne dégénère en un conflit ouvert aux conséquences dévastatrices pour la région.
La présence de la diaspora du Hezbollah libanais dans certains pays africains et en Algérie, a profondément influencé une partie de l’armée algérienne, qui s’est convertie à l’islam chiite. Cette transformation a fait de l’armée algérienne un fervent allié de l’Iran, offrant ainsi une base opérationnelle essentielle pour les intérêts iraniens en Afrique.
Les provocations de l’Iran et du Hezbollah, avec l’alignement stratégique de l’Algérie, ont poussé l’Etat d’Israël à la méfiance et à la vigilance, craignant des attaques directes sur ses missions diplomatiques et ses intérêts en Afrique.