Le 13 novembre, Paris a été le théâtre d’un événement qui a provoqué une vive controverse en France : le gala « Israël is Forever ». Organisé pour célébrer le lien entre Israël et ses soutiens internationaux, cet événement a mis en lumière des figures politiques de l’extrême droite israélienne, au grand dam de nombreuses associations, syndicats et partis politiques de gauche.
Le gala a été orchestré par des activistes pro-israéliens de Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, connu pour ses positions nationalistes et ses prises de position radicales vis-à-vis des Palestiniens. Ce dernier a notamment dénoncé ce qu’il considère comme l’inaction de la communauté internationale face aux menaces qui pèsent sur Israël.
Mais ce qui a retenu l’attention des observateurs, et dans les coulisses, ce sont les propos tenus lors du gala concernant les régimes algérien et iranien, accusés d’antisémitisme et de soutenir des politiques déstabilisatrices régionale et internationale.
L’Algérie a été particulièrement visée par les participants, certains allant jusqu’à qualifier son régime de « complice » des actions du Hamas. Pour ces militants pro-israéliens, l’Algérie, par son soutien diplomatique à des régimes hostiles à Israël et ses discours militaristes vis-à-vis de l’État hébreu, contribue activement à la déstabilisation de la région et entretient une rhétorique antisémitique.
Cette accusation ne vient pas de n’importe quel participant, mais de figures de proue de l’extrême droite israélienne, qui voient dans le régime algérien un ennemi idéologique qui cherche à discréditer Israël à l’international.
L’Iran a également été vivement critiqué lors de ce gala. Le régime des Mollah est accusé de soutenir activement le Hamas, le Hezbollah libanais, le Jihad islamique palestinien, les houthis ainsi que d’autres groupes terroristes impliqués dans des activités violentes en Afrique et au Moyen-Orient.
L’Iran a un rôle crucial dans l’approvisionnement en armes et le financement du terrorisme dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ainsi qu’en Afrique du nord. Pour les organisateurs du gala, les soutiens doivent être mis en lumière.
Parallèlement à ce gala, une conférence de presse a eu lieu à Rome, où des ex-otages israéliens, ainsi que des familles d’otages encore retenus à Gaza, ont livré des témoignages bouleversants.
Des récits poignants ont renforcé l’idée que certains régimes ferment les yeux sur les souffrances des civils israéliens, voire encouragent des pratiques violentes à leur encontre.
Les ex-otages ont critiqué ce qu’ils perçoivent comme une couverture médiatique biaisée, affirmant que les journalistes occidentaux ne montrent pas « toute la vérité » sur la situation à Gaza. Pour eux, la communauté internationale a une responsabilité dans la propagation de ce qui est vu comme une désinformation, notamment concernant les actions des groupes terroristes soutenus par des pays comme l’Iran, l’Algérie et le Yémen.