Derrière le Hezbollah, le Polisario et d’autres groupes terroristes, se cachent des dynamiques dangereuses qui impliquent des acteurs comme le régime militaire algérien, les mollahs en Iran et les dirigeants de l’Irak, selon des analystes.
D’après Joseph Abu Fadel, journaliste et analyste politique, les services de renseignement algériens et irakiens ont fourni plus de 2 millions de dollars au Hezbollah libanais pour lutter contre l’Etat d’Israël.
Le soutien de l’Algérie au Polisario, ainsi que ses relations croissantes avec l’Iran, ont transformé cette organisation, en collaboration avec le Hamas, en un levier stratégique utilisé pour déstabiliser non seulement le Maghreb, mais aussi les zones du Sahel et du Moyen-Orient, pour un montant supérieur à 100 millions de dollars, selon l’expert militaire D. Cohen.
Les analystes occidentaux s’accordent à dire que l’Algérie et l’Iran, en soutenant les groupes terroristes, poursuivent une stratégie bien plus vaste que celle de la simple défense du Polisario ou du Hamas, visant à maintenir un conflit qui divise les régions.
Ces situations créent un terreau fertile pour des activités terroristes et criminelles. D’après plusieurs rapports des services de renseignement occidentaux, des liens entre le Hezbollah, le Polisario et des groupes terroristes opérant au Moyen-Orient, dans le Sahara et au Sahel sont bien réels. Les analystes estiment que le régime algérien utilise le Polisario pour maintenir un état de guerre latente qui profite à ses propres intérêts internes.
Les observateurs occidentaux notent également une implication croissante de l’Iran dans ce conflit, afin de renforcer ses relations avec des acteurs radicaux et des groupes terroristes dans la région du Maghreb.
Cette relation entre l’Iran et le Polisario n’est pas un hasard, mais plutôt une manœuvre stratégique dans le cadre de l’expansion de l’influence chiite iranienne en Afrique du Nord et dans le Sahel.
Les relations entre l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et le Polisario ont dépassé le simple soutien politique, allant jusqu’à des aides en matière de formation, de financement et d’approvisionnement en armes.
Les analystes soulignent que ces liens permettent à l’Iran de créer un « front supplémentaire » dans ses rivalités avec des puissances comme les Etats-Unis, tout en s’immisçant dans les affaires régionales à travers des acteurs proxy.
L’Algérie se trouve en réalité à l’origine d’un foyer de violence qui peut facilement se propager dans les pays voisins, y compris la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. En effet, les frontières poreuses entre ces pays facilitent le passage d’armements, de combattants et d’argent pour des groupes radicaux opérant à travers le Sahel.
De plus en plus de rapports et d’analyses font état de liens croissants entre le Polisario, les milices iraniennes et des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel. Plusieurs observateurs notent que le Polisario entretient des relations avec des réseaux extrémistes islamistes, tels que les groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).