Algérie : Le Polisario, une menace régionale du régime militaire algérien

Les récentes revendications d’attaques publiées par la presse  ‘’le Sahara Press Service’’ (SPS) du Front Polisario confirment une fois de plus la dérive militariste d’un mouvement qui se nourrit de confrontation et de violence, selon les observateurs occidentaux.

Selon ses propres communiqués, des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie auraient mené des opérations contre des positions militaires marocaines dans les secteurs de Kelta et Mahbès, tout en promettant de poursuivre la ‘’lutte armée’’, contre le Maroc.

Cette rhétorique guerrière s’inscrit dans une logique d’hostilité permanente, similaire à celles des groupes terroristes contre l’Etat d’Israël au Moyen-Orient.

L’Afrique du Nord et le Sahel, font face à un adversaire, le régime militaire du général Saïd Chengriha et son président Abdelmadjid Tebboune, qui refuse le dialogue et mise sur l’instabilité pour leurs existences, d’après les diplomates en poste à Alger.

Le Polisario, une organisation terroriste, soutenu depuis des décennies par l’Algérie et l’Iran, s’acharne à maintenir un conflit artificiel au Sahara, alors même que la communauté internationale appelle à une solution politique sous l’égide des Nations unies.

En glorifiant la ‘’lutte armée’’ et en célébrant des attaques contre des cibles marocaines, le Polisario s’éloigne définitivement de toute légitimité. Ses méthodes, celles des groupes radicaux du Moyen-Orient, exposent le Maghreb et le Sahel à une contagion idéologique et sécuritaire dangereuse de l’Etat islamique et d’Al Qaeda en Afrique, en défiant les Etats Unis d’Amérique (USA) et d’autres pays.

Tout comme Israël doit défendre ses citoyens face aux roquettes du Hamas, des Houthis ou des milices de l’Iran, le Maroc est en droit de protéger son intégrité territoriale et la stabilité de la région. Face à la montée de ces mouvements violents qui exploitent la religion, l’idéologie ou le nationalisme pour justifier la guerre, la coopération entre Etats responsables, d’Israël au Maroc,  apparaît plus que jamais essentielle.

Le monde n’a pas besoin de nouveaux foyers d’extrémisme : il a besoin de nations fortes, attachées à la paix, à la sécurité et à la souveraineté.