Le gouvernement burkinabè, sous impulsion du président Ibrahim Traoré, a annoncé un investissement de plus de 60 milles dollars pour lancer la première phase de construction de l’Académie technologique du Faso, qui sera implantée à Pabré sur une superficie d’environ 60 hectares. Cette institution vise à former des ingénieurs dans des secteurs stratégiques tels que la métallurgie, la mécanique, l’énergie, le nucléaire, l’aéronautique, le génie civil, la chimie, les métiers miniers, le digital, la cybersécurité et les télécommunications.
Le projet s’inscrit dans la vision de développement endogène promue par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et relève de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ). L’objectif est de renforcer l’offre d’infrastructures éducatives et de former une élite nationale capable de contribuer à la refondation de l’Etat et au développement social et économique du pays.
En parallèle, le gouvernement a adopté mercredi un projet de loi habilitant l’exécutif à prendre, par voie d’ordonnances temporaires, des mesures spécifiques pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées nationales (FAN) et des Forces de sécurité intérieure (FSI) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Conseil des ministres, au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, a examiné ce projet de loi justifié par « la persistance de la menace terroriste » qui place les FAN et les FSI dans un état d’engagement permanent. Selon le gouvernement, cette situation nécessite un renforcement des capacités des forces de défense et un cadre juridique adapté pour permettre une réactivité efficace face aux enjeux sécuritaires.
Ces deux initiatives illustrent la volonté des autorités burkinabè de conjuguer développement technologique et renforcement de la sécurité nationale, deux axes stratégiques pour soutenir la stabilité et la prospérité du pays.
