Sula Iron avance à grand pas dans la définition du potentiel en fer dans de nouvelles zones en Sierra Leone, tandis que la population de ce pays s’engouffre de plus en plus dans la misère.
Cet Etat dispose, certes, d’un important potentiel minier (diamant, rutile, or, bauxite, fer) dont l’exploitation soutient la hausse du PIB, mais profite peu aux habitants du pays.
Selon certains observateurs, la pauvreté sévit à tel point qu’on assiste à des phénomènes sociaux dégradants, notamment celui dénommé « sexe contre argent ».Il s’agit d’une activité menée principalement par les filles sierra-léonaises consistant à s’adonner à plusieurs partenaires dans le seul but de récolter des fonds pour les besoins de leurs familles ou pour satisfaire quelques besoins personnels.
Même si les parents travaillent dans des mines, les revenus sont si moindres qu’ils ne peuvent couvrir les charges familiales.
L’exploitation du fer a une incidence sur la santé des habitants du pays, une situation dénoncée à plusieurs reprises par les organisations de défense des droits et de la sécurité des humains. L’environnement est souvent impacté, par l’exploitation illégale et sauvage de ressources naturelles, par sa pollution et par sa destruction de la nature.
Bien que l’exploitation du fer par Sula Iron ne s’inscrive pas dans une cadre d’illégalité ou d’abus, il n’empêche que les activités qui s’y rattachent, affectent l’espace de vie avec un salaire de misère des travailleurs dans les mines.
A l’instar des populations des autres pays riches en ressources minérales, celles de la Sierra Leone ne tirent presque pas profit de cette manne, vu que la gouvernance publique est en proie à la corruption.