La crise politique dans le Nord-Mali engendre d’énormes difficultés pour l’épanouissement socio-économique de la population du pays.
En effet, la gravissime crise économique et financière qui frappe le Mali est à la fois à « la source de l’inflation, de la cherté de la vie, de l’accroissement de la demande sociale et du marasme latent installés ».
Qu’il s’agisse du riz, du mil, du sucre, d’huile, du lait…, tous ces produits ont connu une augmentation de leur prix d’achat. Le constat est le même dans tous les marchés sur l’étendue du territoire malien.
Face à cette hausse généralisée des prix des denrées, le gouvernement réagit aux critiques, par la voix du directeur national du Commerce et de la Concurrence, Modibo Keïta, en affirmant que l’état ne peut intervenir que dans le cadre des filières qui reçoivent une subvention, dans la mesure où le Mali est dans le rang des économies libérales.
Malgré la reprise de l’aide budgétaire du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, Bamako n’est toujours pas en mesure de répondre efficacement aux besoins du peuple ; une situation qui plonge ce dernier dans l’inquiétude et le désespoir au quotidien.
Pire encore, la crise polico-militaire sème la terreur dans le pays : les déplacements de populations sont limités en raison des attaques djihadistes qui se font de plus en plus et, surtout, du non respect et de la non-application des dispositions de l’accord de paix d’Alger.
Quoiqu’il en soit, le peuple malien souffre de l’entêtement des protagonistes, notamment des rebelles, à faire perdurer la crise politico-militaire. Celle-ci impacte fortement l’épanouissement social et économique de la population et, partant, du pays tout entier.