RDC : situation sécuritaire

Trois personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lors de l’attaque dans la nuit du lundi à mardi, entre des bandits qui dévalisaient un minibus et les forces armées de la Républiques démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Kasangulu à la sortie de la capitale Kinshasa, selon les autorités locales.

C’est la troisième attaque en l’espace d’un mois effectuée par une trentaine de brigands. 

Alertées, les FARDC du poste de Mingadi sont intervenues en tirant des coups feux en l’air. Avec leurs armes de chasse, ces assaillants ont réagi.

« Quatre personnes ont reçu des balles. Le chauffeur du minibus et une commerçante sont morts sur le champ, leur corps se trouvent à la morgue de l’hôpital de référence de Masa de Kasangulu. La troisième personne, un jeune homme touché au pied, est mort, mardi matin, des suites de ces blessures », selon le député provincial élu de Kasangulu, Papy Mambo Luamba.

Par ailleurs, un chef milicien accusé du massacre en décembre 2016 de dix-sept policiers au Kasaï s’est rendu lundi aux autorités de la province de KANANGA, au centre de la République démocratique du Congo, a indiqué mardi un responsable local.

Simon Mbawu avait monté et dirigé à Tshikapa en 2016 une section du groupe armé Kamuina Nsapu, du nom d’un chef coutumier qui s’était rebellé contre les autorités locales et nationales, tué dans une opération des forces de sécurité en aout 2016.

Mbawu était accompagné de 64 miliciens. Il a remis aux autorités une arme de guerre neuve, un lance-roquette, cinq fusils d’assaut AK-47 et trois bombes lacrymogènes, a expliqué à la presse le gouverneur du Kasaï Dieudonné Pieme Tutokot.

« Je vous remets mes armes en signe de cessation de la lutte armée », a déclaré le chef milicien s’adressant au gouverneur du Kasaï lors de sa reddition.

En outre, 22 personnes ont été libérées cinq jour après avoir été enlevées lors d’une attaque revendiquée par le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des sources locales.

« Ils sont au total 22 personnes – 16 hommes, cinq femmes et une fillette. Ils ont été enlevés à Samboko-Tchani Tchani lors de l’attaque de la semaine passée », a déclaré l’administrateur du territoire de Beni dans le Nord-Kivu, Donat Kibwana.

Le groupe terroriste Daech avait revendiqué la semaine dernière deux attaques dans le territoire de Beni sur Telegram. Dans cette localité, l’EI revendique « un assaut contre des casernes de l’armée congolaise ». Une dizaine des personnes ont été emportées par ces assaillants », avait alors déclaré l’administrateur du territoire (responsable administratif) de Beni, sans précision sur l’identité des ravisseurs.

L’EI avait également revendiqué une attaque contre « des éléments croisés de l’armée congolaise dans le village de Kumbwa à Kamango ».

Les enlèvements dans le territoire de Beni sont généralement attribués aux miliciens des Forces démocratiques alliés.