L’armée malienne a déclaré vendredi soir avoir neutralisé une cinquantaine d’ennemis dans la contre-offensive lancée au début du mois dans le centre du pays.
Mais elle est toujours à la recherche de 27 de ses soldats, portés disparus depuis la double attaque armée du 30 septembre et du 1er octobre à Boulkessy et Mondoro, a-t-elle indiqué sur son site internet.
L’armée malienne a également fait état vendredi de la tentative de vol d’un important stock d’armes par un de ses soldats, chef de poste adjoint à la division du matériel. Le soldat avait placé une centaine de fusils d’assaut dans son véhicule le 12 octobre avant que son coup ne soit découvert.
Par ailleurs, 6 personnes ont été tuées et quatre sont portées disparues à la suite d’une attaque contre un poste tenu par des groupes armés progouvernementaux maliens par des individus non-identifiés dans le nord-est du pays vendredi soir, ont indiqué ces groupes dans un communiqué.
Les assaillants sont repartis avec deux véhicules après cette attaque menée à Aguelhok, a indiqué dans un communiqué la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014, alliance de groupes armés progouvernementaux.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies au Mali (OCHA/Mali) fait état de plus de 900 civils tués dans des violences depuis le début de l’année 2019 selon.
L’organisation a aussi dénombré, pour cette période, 311000 personnes déplacées ou réfugiés, 276000 enfants privés d’éducation et 920 écoles fermées à cause de l’insécurité dans le pays, notamment au nord et au centre du pays.
L’OCHA a indiqué avoir également enregistré en octobre 310000 réfugiés maliens au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie. « Ces personnes vulnérables sont confrontées à des défis de santé, d’eau et d’alimentation », selon la même source.