La campagne électorale en vue des législatives sénégalaises du 30 juillet s’est officiellement ouverte dimanche, avec un lancement quelque peu tumultueux puisque pas moins de 47 partis et groupements politiques divers ont présenté leurs listes électorales.
Principale nouveauté par rapport aux précédentes éditions : L’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade est revenu après deux ans d’exil volontaire hors du pays pour mener campagne dans son fief électoral. Âgé de 91 ans, l’ancien président sénégalais, est arrivé lundi à Dakar pour conduire la liste nationale d’opposition Manko Wattu.
Toutefois, Abdoulaye Wade n’est pas l’unique candidat à avoir attiré l’attention de l’opinion sénégalaise et des observateurs. En effet, une autre figure de l’opposition a fait part de son intention de briguer les législatives : Khalifa Sall.
Le maire de Dakar, qui représente la principale force d’opposition au Sénégal, fera lui aussi campagne. Mais ce dernier est astreint à la faire de manière un peu particulière, à partir de la prison où il est actuellement incarcéré.
Pour ces élections législatives très disputées, quelque 165 sièges sont à pourvoir. Ces élections représentent en outre un tournant majeur pour les présidentielles de 2019. Le parti vainqueur pourra plus facilement briguer les élections présidentielles et présenter son candidat en position de force.