La société d’assurance crédit Euler Hermes a publié cette semaine son rapport d’activité économique pour le continent africain, une analyse qui renforce la réactivité positive de certains pays, mais qui évalue dans un autre sens les risques graves auxquels font face d’autres nations du continent.
Le leader mondial de l’assurance-crédit a jugé globalement que « l’incertitude politique reste la préoccupation principale » des Etats africains. Le Nigeria, le Ghana mais aussi l’Afrique du Sud constituent le trio de tête des pays africains faisant face à ce risque politique.
Le rapport estime ainsi que le facteur politique pénalise gravement la croissance économique et les Investissements Directs Etrangers (IDE). Euler Hermes pointe également du doigt le risque de change des monnaies africaines.
Les deux principaux producteurs d’or noir du continent que sont le Nigeria et l’Angola, font l’objet d’une attention particulière à ce niveau puisqu’ils ont été particulièrement touchés par la baisse des prix pétroliers sur les marchés internationaux.
Toutefois, malgré ce diagnostic frileux dressé par le leader mondial de l’assurance-crédit, le rapport d’Euler Hermes a également relevé certains points positifs et donné des exemples concrets en matière de résilience économique et de fondamentaux politiques.
Le Maroc, par exemple, dispose de la meilleure cotation sur le continent. Une place qu’il a réussi à décrocher en maintenant un équilibre bien dosé entre mesures économiques efficaces et stratégie politique rigoureuse.