La visite du président vénézuélien Nicolas Maduro lundi en Algérie, a été consacrée à des consultations avec des responsables politiques algériens sur l’attitude à adopter face à la baisse des prix pétroliers sur le marché international, au moment où les économies des deux pays sont frappées de plein fouet par la chute de leurs revenus pétroliers.
Ce qui n’était au début qu’une simple escale technique s’est transformée en une visite d’une journée. De retour du sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) où il participait en sa qualité de président en exercice du Mouvement des Non-alignés, le président Nicolas Maduro s’est arrêté dans la capitale algérienne, accompagné d’une forte délégation de responsables politiques et d’opérateurs économiques.
Avec ses interlocuteurs algériens, Nicolas Maduro a abordé les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Mais, le point le plus important des discussions a porté sur la situation du marché mondial des hydrocarbures et ses perspectives.
De par la similitude de leurs régimes politiques et de leurs économies très dépendantes des revenus pétroliers, les deux pays producteurs d’hydrocarbures entretiennent une étroite coopération diplomatique.
Des sources proches du dossier ont confirmé qu’au cours de la brève visite du président vénézuélien à Alger, des consultations bilatérales ont été presque entièrement consacrées aux moyens d’inverser la stagnation des prix des hydrocarbures.
Depuis 2014, l’Algérie et le Venezuela font face à des difficultés sans précédent dues à la baisse de leurs rentes pétro-gazières. Une crise qui reste à la base du profond malaise social actuel dans les deux pays.