La Mauritanie est en train de gagner la confiance des organismes financiers internationaux comme le confirme l’accord signé dernièrement avec le FMI, qui pourrait ouvrir la voie à des prêts à long terme, quelque jours seulement après le classement Doing Business de la Banque mondiale dans lequel la Mauritanie a progressé de 10 points, bien qu’elle demeure au 150ème rang mondial.
Cet accord est désormais dans sa phase finale, et attend uniquement le feu vert du Conseil d’administration du FMI. L’accord en question permettra de « favoriser une croissance inclusive et diversifiée ». Il en découlera une meilleure stabilité macroéconomique et une plus grande résilience face à la conjoncture internationale.
D’après la mission du FMI qui s’est déplacée à Nouakchott en octobre dernier, le FMI pourra fournir au gouvernement de Nouakchott jusqu’à 163 millions de dollars de crédit sur trois années. Mais avant de pouvoir bénéficier de cet emprunt, la Mauritanie devra « assainir ses finances publiques » afin de renforcer la viabilité de sa dette.
Le gouvernement mauritanien devra également mener des actions rapides en vue de mettre en place un marché des changes compétitif et renforcer la supervision bancaire.
La Mauritanie, l’un des pays les plus pauvres de la planète, est longtemps restée dans une impasse économique à cause du refus du gouvernement de Mohamed Ould Abdel Aziz de mener des réformes économiques audacieuses. Mais face aux signaux alarmants, Nouakchott n’a pas eu d’autre solution que d’actionner les réformes en vue de bénéficier de prêts internationaux.