Les libériens ont commencé a voter mardi pour élire leur nouveau président, un scrutin qui voit s’affronter deux poids lourds de la politique, d’un côté la légende du football international George Weah, de l’autre le vice-président Joseph Boakai.
L’issue de cette élection présidentielle, organisée après plus d’un mois de retard, permettra de désigner parmi les deux candidats celui qui succédera à la présidente sortante du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, la seule femme à avoir été élue chef de l’Etat en Afrique jusqu’à présent.
Quelque 2,1 millions d’électeurs sont attendus dans les bureaux de vote, pour un scrutin qui revêt une importance particulière pour ce petit pays anglophone de l’Afrique de l’ouest.
Le Liberia, après 14 ans de guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts entre 1989 et 2003, a connu une certaine stabilisation démocratique, au même titre que plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Et malgré le retard pris dans l’organisation de ce vote, les observateurs estiment que le déroulement du scrutin n’a pas été impacté par des incidents graves.
A Monrovia, les électeurs affirment que « la présidente sortante a fait de son mieux. Mais son successeur devra prendre le relais et permettre au Liberia de passer à autre chose, d’ouvrir le Liberia au monde extérieur, pour que le monde entier comprenne que le Liberia connaît désormais la paix et la stabilité ».