Lors du premier sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) qui s’est tenu lundi à New Delhi, plusieurs pays africains ont fait part de leur volonté de contribuer à l’effort mondial de développement des énergies solaires, en accueillant des projets d’énergie solaire sur leurs sols à même d’assurer une transition énergétique durable.
La dizaine de chefs d’Etat présents lors de ce sommet ont décidé de concert de « lever tous les obstacles et changer d’échelle pour un développement conséquent de l’énergie solaire ». L’ASI, une initiative lancée conjointement par l’Inde et la France, entend mobiliser pas moins de 1 000 milliards de dollars d’investissements d’ici 2030 afin de produire un térawatt d’électricité solaire.
L’ASI, lancée en décembre 2015 à l’occasion de la COP21 par Paris et New Delhi, se fixe plusieurs objectifs. D’abord, la réduction massive des coûts de l’énergie solaire afin de répondre à la forte demande énergétique dans les pays en développement. Ensuite, contribuer à la lutte contre les changements climatiques, en réduisant les effets écologiques néfastes liés à l’utilisation de sources d’énergies conventionnelles.
Cela permet aussi et surtout d’accroître la production d’énergie solaire dans les pays en développement situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne disposant d’un fort potentiel d’ensoleillement.