L’Institution de Bretton Woods a annoncé cette semaine avoir octroyé un financement de 24 millions de dollars au gouvernement nigérien en vue de développer un projet pour l’amélioration des capacités d’irrigation, dans la perspective d’éponger le chômage grandissant dans le pays, tout en donnant un nouvel élan à la filière agricole au niveau national.
Le gouvernement nigérien s’est félicité de ce prêt, affirmant que ce projet touchera 9 700 bénéficiaires directs, dont 35% de femmes dans 17 communes différentes situées dans les régions d’agadez, Dosso, Tillabéry et Tahoua.
Doté de 13 milliards de Francs CFA, le projet s’inscrit dans une approche régionale, devant permettre non seulement au Niger, mais à d’autres pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Sénégal et Tchad) de bénéficier des retombées de l’accroissement des capacités d’irrigation.
En 2013 à Dakar, lors du sommet à haut niveau sur l’irrigation, la Banque Mondiale avait soutenu l’initiative de six pays du Sahel en vue de développer leurs systèmes agricoles afin d’atteindre à l’horizon 2020 un million d’hectares irrigués dans six pays. Ce projet vient donc appuyer l’initiative régionale au profit des pays Sahéliens.
« Le caractère régional du projet se justifie par la forte volonté de coopération entre les Etats du Sahel. Une coopération qui leur permettra d’améliorer la performance du secteur irrigué, d’accélérer les investissements en travaillant très concrètement sur la façon de faire les choses », a précisé à cette occasion Soukeyna Kane, responsable des opérations de la Banque mondiale au Niger.