Lors de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU tenue lundi sur la crise libyenne, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé, a appelé toutes les parties à faire avancer le processus politique afin de tenir des élections « le plus tôt possible ».
Le médiateur onusien estime que les libyens « aspirent à une nation unie et souveraine ». Une conclusion tirée des discussions publiques menées en avril auprès de la population à travers le pays, sur l’avenir de la Libye.
Ghassan Salamé a aussi fustigé les points de vues « radicalement » opposés qui subsistent au sein des deux gouvernements rivaux en Libye.
Il a toutefois promis de dévoiler, lors d’une prochaine réunion avec le Conseil de sécurité, des propositions pour la tenue d’élections législatives et présidentielle avant la fin de l’année en cours.
Parallèlement à ces échéances, le médiateur onusien veut organiser un referendum sur l’adoption d’une nouvelle constitution.
Un souhait qu’il espère mener jusqu’au bout malgré une vision des choses totalement différente défendue par le Maréchal Khalifa Haftar.
L’homme fort de l’Est libyen continue en effet de mener son propre agenda, narguant l’autorité du Gouvernement d’union nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale.