Le gouvernement égyptien a annoncé vouloir lancer d’ici la fin de l’année en cours un fonds souverain en vue d’accélérer la croissance économique qui a fortement ralenti dans le sillage des remous provoqués par la révolte du Printemps Arabe en 2011.
Hala El Saeed, la ministre du Plan a ainsi déclaré qu’un benchmarck avait été récemment lancé dans le cadre de l’étude du dossier. Les cas des fonds souverains indiens et malaisiens ont été particulièrement scrutés. Le principal objectif assigné au nouveau véhicule d’investissement égyptien est de générer des richesses supplémentaires, en s’appuyant essentiellement sur les actifs publics sous exploités.
Selon la ministre Hala El Saeed, le pays des pharaons dispose « d’actifs financiers et de compagnies publiques mal exploités et mal gérés depuis de nombreuses années ». Elle a donc affirmé être prête à lancer un véritable partenariat avec le secteur privé pour rendre ces sociétés publiques plus rentables et productives.
Les premières estimations de capitalisation de ce nouveau fonds souverain tablent sur un montant de 200 milliards de livres égyptiennes soit un peu plus de 11 milliards de dollars. Il se focalisera dans un premier temps sur les secteurs à forte valeur ajoutée comme le tourisme, l’industrie, la pétrochimie ou encore les produits pharmaceutiques.