A L’occasion du 31 sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu en début de semaine à Nouakchott, cinq nouveaux pays africains ont signé l’accord portant sur la Zone de Libre-échange continentale, parmi eux, l’Afrique du Sud, qui était le principal réfractaire au projet lors du précédent sommet.
Les quatre autres pays ayant signé cet accord sont le Burundi, le Lesotho, la Namibie et la Sierra Leone. L’intense lobbying du président rwandais Paul Kagame a porté ses fruits. Le nombre total de pays ayant approuvé le projet de ZLE africaine s’établit actuellement à 49.
Il ne reste désormais plus que la ratification de ce traité de libre échange. D’ores et déjà, six pays l’ont fait. Toutefois, pour devenir effectif, il faudrait qu’un minimum de 20 pays passent à l’étape de la ratification. Il faudrait attendre que les autres pays finissent le processus de ratification du traité par leurs assemblées nationales respectives.
L’entrée en vigueur de cette zone de libre échange continentale verra l’application d’une taxe de 0,2% sur les importations des denrées alimentaires afin d’assurer le financement de la Commission de l’Union Africaine, l’organe exécutif de l’organisation panafricaine.
Le Nigeria, avec 190 millions d’habitants et son gigantesque marché, est toujours réticent à rejoindre cette zone de libre échange, qu’une majorité de pays africains espèrent devenir effective avant 2020.