Les derniers espoirs dans la fin de la guerre civile au Soudan du sud sont désormais placés dans l’accord conclu, samedi, entre le Président Salva Kiir et son rival Riek Machar, pour que ce dernier recouvre son ancienne fonction de Vice-Président et s’engage en contre-partie à mettre un terme à la rébellion.
Cinq ans après avoir quitté Juba, Riek Machar, l’ancien bras droit du président Salva Kiir a accepté de signer un accord de paix en vue de mettre fin à une guerre civile qui dure depuis 2013. L’accord a été obtenu à l’issue de tractations menée à Entebbe, en Ouganda, grâce à la médiation du président Ougandais Yoweri Museveni et en présence du président soudanais Omar El Béchir.
Cet accord prévoit en outre la nomination de quatre Vice-Présidents, afin de ménager l’ensemble des adversaires politiques de Salva Kiir. Parallèlement, l’opposition, qui avait mobilisé des milices pour combattre l’armée régulière, déposera les armes.
Bien qu’attendu depuis près d’une demi-décennie, cet accord fragile, pourrait encore voler en éclats à la moindre véhémence d’une des parties au conflit. En cinq d’affrontements sanglants, la guerre civile au Soudan du sud a fait plusieurs dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.