Au Mali, quatre jours après le lancement officiel de la campagne pour les élections présidentielles du 29 juillet prochain, les principaux candidats se sont lancés dans la bataille des meetings politiques pour gagner un électorat partagé entre une pléthore de candidatures, au milieu de mesures de sécurité renforcées.
Parmi les 24 candidats en lice pour ces élections présidentielles, deux principales figures politiques sortent du lot. Il s’agit du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, qui est au pouvoir depuis 2013 et du chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé.
Les deux dirigeants politiques ont tenu lundi leur premiers meetings politiques devant plusieurs milliers de personnes dans la capitale malienne. Les principaux arguments développés par les deux candidats sont axés sur l’insécurité posée par les groupes djihadistes et les violences intercommunautaires, deux véritables défi auxquels sont confrontées les autorités maliennes.
Surtout que, régulièrement frappé par des attaques terroristes, le Mali continue de subir de plein fouet l’instabilité prévalant au Sahel à cause de la prolifération des groupes islamistes armés. Les deux principaux candidats surfent donc sur ces menaces afin que, chacun de son côté, tente de rallier les plus de voix possibles.
Au niveau international, les grandes capitales occidentales suivent avec beaucoup d’attention les élections maliennes, qui revêtent une importance primordiale, notamment en termes de préservation d’un pouvoir central fort à Bamako, pièce-maîtresse pour la sécurité et la stabilité dans la région et le Sahel tout entier.