Plusieurs cas de violences ont été dénombrés à l’approche de l’élection présidentielle du 29 juillet au Mali, mais les autorités ont mobilisé plus de 20.000 membres des forces de sécurité, soutenues par les forces étrangères présentes dans le pays, et restent confiantes sur le bon déroulement d’un scrutin décisif, dont la campagne prend fin vendredi.
Ainsi dans la nuit de lundi à mardi, deux obus de mortier ont été tirés sur l’aéroport de Sévaré, dans le Centre du Mali. Plus au Nord, à Tombouctou, de jeunes manifestants ont tiré en l’air et brûlé des voitures mercredi.
Ces incidents d’apparence marginaux ne sont pas les seuls. Les autorités maliennes ont également fait état de plusieurs cas de violences à l’approche des élections présidentielles de dimanche prochain.
Dans certaines petites villes, les commerces ont dû fermer de crainte d’être attaqués par des groupes armés. Ces tensions font craindre des débordements, particulièrement dans certaines régions reculées du pays. Le Centre et le Nord, où des groupes armés et des djihadistes sont actifs, attirent particulièrement l’attention.
Mais les autorités maliennes, soutenues par les militaires de la force française Barkhane et ceux de la mission de l’ONU (MINUSMA) demeurent confiantes. Surtout que d’important renforts de l’armée ont été déployés dans les villes du Nord et du Centre afin de pallier à toute éventualité durant le prochain week-end.