En Egypte, la traque des islamistes armés se poursuit avec cette opération des forces de sécurité qui s’est soldée par la mort de neuf djihadistes, dans le sud du pays, alors qu’ils s’apprêtaient à mener des attaques contre des « structures vitales » du pays, a annoncé lundi le ministère égyptien de l’Intérieur.
L’opération a été menée par des unités spéciales dans une région montagneuse en Haute-Egypte. Les forces de sécurité ont surpris des « éléments terroristes » dans une grotte située sur la route reliant les provinces d’Assiout et de Sohag (centre).
L’intervention a permis le démantèlement d’une « cellule terroriste » en possession de nombreuses armes et d’une importante quantité d’engins explosifs, explique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Les membres de cette cellule étaient sur le point de commettre une série d’attentats contre des structures vitales du pays, précise le communiqué. Bien que cette opération se soit déroulée dans le sud du pays, elle s’inscrit dans la vaste offensive antiterroriste baptisée Sinaï 2018.
Déclenchée par le président Abdelfettah Al Sissi en février dernier, l’opération a coûté la vie à des centaines de djihadistes, membres de groupes affiliés à l’organisation Etat Islamique ou à Al Qaïda.
Les autorités font également fait état d’une trentaine de morts dans les rangs de l’armée et des forces de sécurité engagées dans cette grande offensive visant à éradiquer les groupes djihadistes.
Ces derniers ont multiplié les attaques contre les forces de sécurité et les cibles civiles depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.
Ces développements interviennent alors qu’Amnesty International vient de publier un rapport dans lequel elle épingle la France dont l’armement, affirme l’ONG, est utilisé par les autorités égyptiennes dans la répression de la société civile depuis 2011.