IGAD : problèmes de la mer Rouge et du golfe d’Aden

Les pays de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Afrique de l’Est ont adopté une approche collective pour traiter les problèmes de la mer Rouge et du golfe d’Aden en renforçant la coopération régionale.

«Reconnaissant la nécessité pour l’IGAD de jouer un rôle moteur dans le dossier de la mer Rouge et du golfe d’Aden», les pays de l’IGAD ont adopté à l’issue de la 46ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres, tenue mercredi à Djibouti, «une approche collective des problèmes de la mer Rouge et du golfe d’Aden en renforçant la coopération régionale et en créant une plate-forme régionale pour les Etats membres de l’IGAD en vue de promouvoir le dialogue avec d’autres parties prenantes, notamment l’Union africaine et d’autres partenaires internationaux».

Les ministres ont convenu «d’harmoniser et d’élaborer une position commune pour protéger la sécurité et les intérêts économiques de la région, y compris la sécurité maritime, les migrations, la lutte contre le terrorisme, la prévention de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (IUU), et la pollution et le déversement des déchets toxiques dans certaines parties des eaux de la région de l’IGAD».

L’ordre du jour de cette session, présidée par le ministre éthiopien des Affaires étrangères Workneh Gebeyehu, a porté sur la dynamique géopolitique et de sécurité de la mer Rouge et du golfe d’Aden.

L’IGAD est composée de Djibouti (siège de l’organisation), l’Ethiopie, l’Erythrée, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Ouganda.